Louis Defaix, héros inconnu de la Grande Guerre (2) par M. Guironnet

Ecrit par Vincent Bruzzese le 1 janvier 2016 dans Les guerres |

2e épisode : Quatre lignes pour quatre années de guerre

« 2/ Rappelé à l’activité par suite de la mobilisation générale du 1er août 1914, arrivé au corps le 2 août 1914, aux Armées le 9-8-1914. Passé au 22e Bataillon de Chasseurs le 4 octobre 1914 ».

« 2 bis/ Int. S. (intérieur) du 2-8-1914 au 8 août 1914 – Aux Armées N.N. Ext (extérieur) du 9-8-1914 au 5-11-1917 – Armée d’Italie 6-11-1917 au 8-4-1918 – Int.S. du 9-4-1918 au 29-1-1919 ».

Que de combats et de souffrances ainsi résumés sur la fiche matricule de Louis Defaix. La mémoire de notre « héros inconnu » de la Grande Guerre mérite bien quelques développements !

Il n’est pas possible, dans le cadre de cet article, d’évoquer toutes les « opérations militaires » auxquelles il a participé. J’ai donc choisi deux épisodes peu connus :- le premier au tout début du conflit, entre le 2 août et mi septembre 1914, dans les Vosges.- le deuxième, de novembre 1917 à avril 1918, en Italie.

 

Mobilisation au 14e Bataillon de Chasseurs Alpins et premiers combats dans les Vosges (août-septembre 1914).

Du 2 au 4 août :Dès la mobilisation, Louis Defaix rejoint Grenoble où sont casernées deux Compagnies du 14e Bataillon de Chasseurs Alpins. Avec la 1re et la 6e Compagnies du 14e Bataillon et les réservistes du 54e [1], il se prépare à « monter aux frontières ».

Avant la Grande Guerre, le 14e Bataillon de Chasseurs Alpins, unité composée pour la majeure partie de robustes montagnards des Alpes et de l’Auvergne, a eu l’honneur de montrer au pays ce qu’il était eu droit d’attendre de son Armée. Envoyé au Maroc le 6 octobre 1912, il y débarque avec des hommes non choisis, au milieu des Troupes d’Afrique, composées de volontaires, vieux briscards aguerris, fiers de leurs succès passés. Dès le premier combat, le 21 décembre 1912, les jeunes Chasseurs étonnent les Africains par leur audace et leur calme au feu…/…

D’avril à juillet 1914, le Bataillon guerroie en pays Zaïan et prend part à la prise de Khenifra. Le 21 juillet, il reçoit l’ordre de rentrer à Casablanca. Après trois mois d’une campagne très rude, par une chaleur extrême. Les Chasseurs ont bien mérité ce repos.Les événements vont cependant en décider autrement.

Le 2 août à Khenifra, petit port de la côte la mobilisation générale de l’Armée Française est annoncée. Le 14e Bataillon a l’honneur de quitter le premier la terre marocaine pour accourir au secours de la patrie menacée. Noblesse oblige !
Au lieu du repos annoncé, les Chasseurs repartent pour une campagne plus dure et plus sanglante que toutes celles qu’ils ont vécues…/…Le 9 août 1914, le 14e débarque à Bordeaux. Le 15, il est à Saint-Dié Extrait de l’historique du 14e Bataillon de Chasseurs Alpins.

Voir aussi ma recherche sur l’identification d’un Chasseur du 14e B.C.A

 

Du 5 au 17 août :

Les Compagnies stationnées à Grenoble, dont fait partie Louis Defaix, n’attendent pas le retour de celles du Maroc.Dans le Journal de Marche et Opérations du 14e B.C.A, il est noté à la date du 11 août 1914 : « mardi : séjour à Bordeaux. Continuation des préparatifs de départ. Le Capitaine Major fait connaître que les 1re et 6e Compagnies du Bataillon et le 54e Bataillon de Chasseurs mobilisées à Grenoble sont parties » et à la date du 16 août : « :…les 1re et 6e Cies du Bataillon mobilisées à Grenoble ont été embarquées le 4e jour (de la mobilisation à destination des Vosges. » Il est précisé « voir le journal de marche particulier à ce détachement »

Celui-ci, intitulé « Journal de marche des 1re et 6e Cies » [2] , indique l’itinéraire du Bataillon, d’abord en train puis à pied [3] :

– 5 août : départ de Grenoble par Chambéry, direction Culoz, Ambérieu, Bourg

– 6 août : Dôle, Besançon, Belfort, Lure, Epinal, débarqué à Laveline (devant Bruyères).Cantonnement à Herpelmont

– 7 août : repos à Herpelmont, exercice de détails

– 8 août : départ pour Corcieux à 14 heures

– 9 août : étape de Corcieux à (Ban de) Laveline, direction St Dié par Fraize

– 10 août : les Compagnies quittent (Ban de) Laveline se dirigeant sur le col de Ste Marie (aux Mines) par Wisembach

– 11 août : bivouac au petit col de St Dié

– 12 août : bivouac sur la piste frontière (borne 2516 [4])

– 13 août : départ 2 heures pour le col des Bagenelles par la piste frontière [5]

– 14 août : changement de division. Les Compagnies quittent les Bagenelles pour Colroy la Grande

– 15 août : de Colroy la Grande à la frontière (borne 2499)

– 16 août : changement de position pour se porter à hauteur de la borne 2520

– 17 août : les Compagnies quittent la piste frontière pour descendre sur le Col d’Urbeis et de là sur Lubine.

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Théâtre des opérations en Alsace. Détail d’une carte routière des Vosges (1911)

La gare d’arrivée des troupes, Laveline devant Bruyères, est en bas à gauche ; Herpelmont, lieu de cantonnement, est tout à côté. Corcieux et Fraize sont en dessous de Saint Dié vers le milieu de la carte. Wisenbach et le Col de Sainte Marie aux Mines sont situés vers la frontière, sur la droite de la carte. Un peu plus haut, au nord, le Col d’Urbeis et, vers Provenchères, Lubine.

 

Du 18 août au 10 septembre :
« (Le 14e B.C.A) combat dans la vallée de la Bruche en Alsace. Le 26, il reçoit l’ordre de se porter vers Raon-l’Etape où l’avance ennemie devient inquiétante. Dans cette région de collines boisées, éminemment favorable à l’initiative et au courage individuel, les Chasseurs vont montrer toutes leurs brillantes qualités de soldats aguerris.

A la côte de Répy, la 4e Compagnie…/..inscrit dans ses annales une immortelle page de gloire. Restée en arrière-garde, elle est cernée par un bataillon allemand. Pendant plus de six heures, elle résiste à des assauts furieux, contre-attaque à son tour, arrête la marche des Allemands et finit par se dégager à la nuit par une charge audacieuse à la baïonnette…/…

Du 29 août au 10 septembre, le village de Nompatelize est le théâtre de luttes épiques. Trois fois conquis par les Allemands, il est trois fois repris par le 14e. La 6e Compagnie se distingue dans cette lutte. Le 29 août, …/…le village est repris et les Allemands, stupéfaits de tant d’audace, n’appellent plus les Chasseurs que les « Diables bleus ». [6]

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Extrait de la fiche matricule de Louis Defaix
« 2/ Rappelé à l’activité par suite de la mobilisation générale du 1er août 1914, arrivé au corps le 2 août 1914, aux Armées le 9-8-1914. Passé au 22e Bataillon de Chasseurs le 4 octobre 1914 »

En Italie (novembre 1917 – avril 1918)

Depuis octobre 1914, Louis Defaix est au 22e B.C.A. Fin octobre 1917, ce régiment est au Plateau des Casemates, sur le Chemin des Dames, vers Craonne.

Les troupes embarquent dans des trains le 3 novembre à la gare de St Gilles (Marne) et par Drouilly, Roncenay, Darcey, Dijon ; arrivent à Lyon le 5 novembre.
Louis Defaix passe donc tout près de son village natal, à Condrieu, pour rejoindre Le Teil puis Montélimar.

Le lendemain, le convoi passe à Marseille, Nice, Vintimille…et c’est l’Italie : Savone, Novi-Ligure, Voghera, Plaisance, Vérone.
L’armée débarque le 8 novembre à 24 kms de Brescia. Le reste du parcours se fera en voiture et à pied ! [7]

« Dans les premiers jours de novembre, par les Cols des Alpes et par Vintimille, les troupes Françaises…/… courent apporter à nos alliés malheureux, le fidèle appui de leurs armes.Embarqué dans la région de Fismes, le 22e Bataillon de Chasseurs Alpins met, le 6 novembre 1917, le pied sur la terre d’Italie, au milieu des acclamations de la population, accourue en masse dans les gares et sur le passage des convois.

Le 9, le Bataillon défile à Brescia. Le 26, après avoir été transporté en auto de Padergionne à Monte forte d’Alpone, par le Lac de Garde et Vérone, il franchit l’Astico, et vient border la Brenta, surveillant les débouchés des Sette Communi, entre Bassano et Marostica.

Le 10 décembre, la situation devenant inquiétante sur le front de l’Asiago, le 22e est acheminé vers la haute vallée de l’Astico, à Villaveria, où il se tient prêt à intervenir. C’est là que le Lieutenant-Colonel Lafont vient prendre le commandement du 2e groupe, formé des 62e, 53e et 22e Bataillons…/…

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2e groupe de Bataillons de Chasseurs – Etat-Major à la date du 1er janvier 1918 Extrait du JMO de la 46e Division d’Infanterie 26 N 348 / 2

Dans la nuit du 21 au 22 février, le 22e Bataillon de Chasseurs Alpins monte en ligne au Mont Tomba.
En liaison avec ses camarades italiens du 54e Régiment de la Brigade Umbria, il tient le secteur où se sont illustrés les Bataillons de la 47e Division d’Infanterie Alpine.La pluie, la neige, le froid n’arrêtent pas l’ardeur combative du Bataillon, qui pousse des reconnaissances à plus de 2 kilomètres dans la vallée de l’Ornio.

Mais, pendant que, sur ce petit coin du front italien, le Bataillon se livre à la guerre de montagne, en France l’heure est grave, tragique.L’Allemand est à Château-Thierry et aux portes d’Amiens. La Patrie est plus meurtrie que jamais peut-être.
La fortune des armes semble nous trahir. L’ennemi s’est rué sur nous dans un suprême effort. Il veut nous séparer des Anglais, rejeter ces derniers vers la mer, s’ouvrir la route de Paris. Il faut l’arrêter ; le salut du Pays en dépend.

Après une longue attente et une légitime impatience, l’ordre de retour en France est donné à la 46e Division d’Infanterie dont fait partie le 22e Bataillon de Chasseurs Alpins. Il est accueilli avec enthousiasme.
Deux jours de préparatifs, deux jours de marche jusqu’à Villafranca-Padovano, et, le 7 avril le Bataillon s’embarque à destination de la France. Chacun dit adieu à l’Italie, dont le souvenir restera comme un des meilleurs de la campagne »
(« Historique succinct du 22e bataillon de chasseurs alpins »).

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Louis Defaix est décoré de la « Fatiche di Guerra », médaille italienne
(extrait de sa fiche matricule)
Un an après l’entrée en guerre de l’Italie, le Décret Royal du 21 mai 1916 n° 641 institue une décoration pour les militaires italiens qui supportent les « peines de la guerre en cours » ( « Fatiche di Guerra » en italien, traduit en français par « Fatigue de Guerre »).
La décoration est un ruban de soie, sans insigne métallique, d’une largeur de 37 mm, divisé en dix-huit lignes verticales d’égale largeur, avec les couleurs vert, blanc, rouge, avec le vert comme première couleur à gauche.Le ruban se porte sur la tunique sur la gauche de la poitrine, seule ou avec les autres décorations.
Cette décoration est également remise aux soldats français combattant en Italie à partir du mois de septembre 1917, comme l’indique un tampon « ed a senso della Circolare N. 29450 del 17 Settembre 1917 » sur les certificats remis aux détenteurs de cette décoration.
En théorie, les soldats devaient combattre au moins un an sur le front italien pour avoir le droit de porter cette décoration. De nombreux certificats ont été remis à des soldats français arrivés en Italie en novembre 1917 et repartis en France en mars 1918 : le temps passé sur le front français au cours des années précédant l’arrivée en Italie a donc été – légitimement – compté. Informations tirées du site « Les Anciens d’Italie ».

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Attestation pour porter la « fatigue de guerre »
Ce papier était plié dans le portefeuille de Louis Joseph Guironnet, mon oncle paternel, au 62e B.C.A. On voit l’impact fait par la balle qui l’a tué en octobre 1918 en Picardie.

D’avril à novembre 1918 au 22e B.C.A

Le 22e Bataillon de Chasseurs Alpins fait alors partie de la 46e Division d’Infanterie constituée fin mars 1916 [8]
De retour des montagnes italiennes, le 22e Bataillon de Chasseurs Alpins est de suite engagé dans la 3e Bataille des Flandres.

« De Chaumont-en-Vexin, où le Bataillon débarque (d’Italie), le 10 avril, par de longues étapes à pied, ou en camions automobiles…/…il est acheminé dans la région Steenworde, où il arrive le 28 mai…/…C’est sur cet âpre champ de bataille, barré au Sud par les Monts Kemmel et des Cats, que le Bataillon va s’engager et s’illustrer à nouveau. Placé d’abord en soutien aux abords de Mille-Kruiss, il relève ensuite, le 10 juin, le 62e Bataillon de Chasseurs Alpins, en première ligne, dans le secteur compris entre l’étang de Dickbusch et les abords de la route de la Clytte au Kemmel. Les bombardements incessants, les tirs de minenwerfer de gros calibre, les harcèlements de nuit, rendent le ravitaillement impossible,la circulation très difficile de jour ». [9]

Louis Defaix n’est alors pas loin de l’endroit où meurt au combat du Kemmel, le 25 avril 1918, Louis Duchêne, lui aussi originaire de Saint Clair du Rhône

29 juin-2 juillet 1918 – Retrait du front ; mouvement vers Poperinghe, transport par voie ferrée, de Bergues dans la région de Châlons-sur-Marne.

2 juillet-2 août 1918 – Mouvement vers le front et occupation de positions de 2e ligne au nord de Saint-Remy-sur-Bussy. A partir du 25 juillet, engagé vers Perthes-les-Hurlus et Souain, dans la 2e Bataille de la Marne.
2-9 août 1918 – Retrait du front. A partir du 5 août, transport par voie ferrée de Châlons-sur-Marne à Pont-Sainte-Maxence, puis mouvement vers Maignelay.

9 août-5 septembre 1918 – Engagé dans la 3e Bataille de Picardie puis dans la poussée vers la Position Hindenburg : Le 10 août, prise d’Ételfay et de Fescamps ; les 11 et 12, de Tilloloy ; le 27, de Crapeaumesnil et d’Amy ; le 3 septembre, franchissement du canal du nord, le 4 septembre, prise de Frétoy-le-Château.

5-28 septembre 1918 – Retrait du front, repos vers Saint-Just-en-Chaussée.
28 septembre-10 octobre 1918 – transport par voie ferrée vers Nesle et Ham.
Engagé dans la Bataille de Saint-Quentin : Le 4 octobre, franchissement du canal de Saint-Quentin vers Morcourt ; le 9 octobre, prise d’Essigny-le-Petit.

10-17 octobre 1918 – Retrait du front : repos dans la région de Saint-Quentin.

C’est probablement pendant cette période « de repos et d’instruction » que lui est remis sa décoration : Croix de Guerre avec étoile de bronze.
Celle-ci accompagne sa « Citation à l’ordre du Bataillon N° 372 du 13 octobre 1918 : « au front depuis le début de la campagne, Chasseur courageux au combat, aussi bien que dévoué dans son service. Donne, en toutes circonstances, grande satisfaction ».

17 octobre-10 novembre 1918 – Occupation d’un secteur sur le canal de la Sambre à l’Oise, vers Etreux. [10].
La 46e DI est engagé dans la Bataille du Mont-d’Origny et dans la 2e Bataille de Guise : Le 4 novembre, franchissement du canal de la Sambre à l’Oise.
Engagée dans la Bataille de Thiérarche : Prise de Boué, du Nouvion (6 novembre), d’Étroeungt (8 novembre) ; poursuite par Glageon vers Trélon (9 novembre).

10-11 novembre 1918 – Retrait du front : repos vers Trélon.
« Le 11, à huit heures du matin, le message de T. S. F. qui ordonne la cessation des hostilités, parvient au P. C. du Bataillon. La plus formidable des luttes de l’histoire est terminée. L’épopée du 22e Bataillon de Chasseurs Alpins est close » [11].

Pour Louis Defaix, la guerre est finie

Cette partie est rédigée essentiellement grâce aux indications de sa fiche matricule.

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La fiche matricule : rempart contre l’oubli !
Quatre ans de guerre et la fin d’une vie résumés sur quelques centimètres carrés de papier

Louis n’est pas libéré suite à l’Armistice. Après avoir participé à « la poursuite » avec son Bataillon en territoire ennemi, il est « passé au 5e Bataillon territorial de Chasseurs à pied le 22 décembre 1918 ».

Un mois plus tard, il est « mis le 29-1-1919 en congé illimité de démobilisation 2e échelon N° 1100 par le dépôt du 99e d’Infanterie, se retire à St Clair du Rhône (Isère) » L’Armée lui accorde le titre de combattant en inscrivant sur sa fiche matricule : Campagne contre l’Allemagne du 2 août 1914 au 28 janvier 1919

La dureté de ces années de guerre qui s’achèvent ont ruiné sa santé : Louis Defaix est « réformé temporairement, proposé pour pension temporaire, invalidité temporaire à 80% par la commission de Réforme du Rhône Sud du 2 février 1920 pour « adénopathie cervicale gauche »…ledit jour ».

Épuisé de fatigue, il est « décédé à St Clair du Rhône le 4 mai 1920 ».

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« A sept heures du matin », Louis Defaix meurt à 40 ans « en son domicile, hameau de Varambon » Rien ne mentionne son parcours de Chasseur Alpin.

Par « avis du Maire du 18 janvier 1921 » l’autorité militaire est informée. Une « pension de 1920 francs concédée (à sa veuve) par arrêté du 7 juillet 1921 avec jouissance du 2 février 1920 au 4 mai 1920 » Il repose aux côtés de son épouse au cimetière communal.

Notes

[1Pour la numérotation des Bataillons de réserve, il suffit d’ajouter 40 au numéro du Bataillon : ainsi le 54e BCA est le Bataillon de réserve du 14e, le 62e celui du 22e

[2JMO du 14e BCA (26 N 820/9)

[3Le 14e B.C.A fait partie des troupes de la 27e Division d’Infanterie rattachée au 14e Corps d’Armée

[4voir le site http://ty-az.over-blog.com/les-born…

[5le Col des Bagenelles (altitude 908 m) est situé entre le Bonhomme et le Brézouard. Appelé aussi le Haut du Bonhomme ou Cote Sainte-Marie

[6Extraits de l’historique du 14e B.C.A

[7D’après le JMO du 22e B.C.A (26 N 823 / 14) Pour la « Campagne d’Italie » voir les pages 63 à 73

[8Grâce à l’énorme travail fait par les passionnés du site « Parcours de Guerre des Régiments Français » , nous pouvons suivre la 46e DI voir : http://sacarcheo.nuxit.net/regiment…

[9Extrait de l’historique du 22e B.C.A

[10Le 30 octobre, à Etreux, est blessé mortellement Louis Joseph Guironnet du 62e B.C.A

[11Historique du 22e BCA

Première parution: le 6 novembre 2014, par Michel Guironnet
Source : Louis Defaix, héros inconnu de la Grande Guerre – www.histoire-genealogie.com

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